Foire aux
questions

Un peu tous. Les entreprises ne mesurent pas souvent les responsabilités qui peuvent découler de leurs actes. C’est plus un manque d’information. Les gens sous-estiment aussi beaucoup leur mobilier et leurs bâtiments. Nous les conseillons au mieux mais la décision leur appartient. C’est pourquoi, il existe une obligation légale qui nous oblige à établir un document : l’intermédiation en assurance. Il stipule que nous avons bien pris connaissance des besoins de notre client, et présente la solution que nous lui avons proposée.

Sur l’invalidité. La prise en charge des pathologies psychiatriques, la dépression, sont presque toujours exclues des contrats d’assurance. De plus en plus de nos clients souffrent d’un burn out. Ils ont pourtant l’impression d’être couverts par leur assurance. Chez les médecins, 60% des arrêts de travail sont liés à un burn out.

Jean-Paul MONTFORT, associé : cela implique de faire une bonne photographie de l’entreprise, de cerner où commence la responsabilité du chef d’entreprise. Sur les bâtiments, c’est assez facile. Pour la responsabilité civile, il s’agit de règles juridiques qui entourent le métier : les liens contractuels, délictuels. Pour une entreprise de traitement des déchets par exemple, je discute avec le client de ses risques, de la garantie des dommages, des déclarations préfectorales. Nous trouvons une solution pour chacune des problématiques.

Guillaume ONNO, associé spécialisé en assurances de biens et de responsabilité : en terme d’incendie et de vol, la prévention est nécessaire. Je revois mes clients tous les ans pour comprendre l’évolution de leur métier et de leurs risques. J’indique à un client que faire avant qu’un sinistre ne se produise. À force d’aller sur les expertises, nous savons comment se gèrent les sinistres, les revers. Nous pouvons nous prémunir de certains dangers. Il y a souvent une confusion sur la garantie des dommages. Pour un vol, il faut qu’il y ait effraction… J’essaie de leur faire une lecture du contrat avec des termes compréhensibles.

Anne Laure PRONO, conseillère de clientèle : sur leur flotte automobile, beaucoup de mes clients connaissent de nombreux accidents qui pourraient être évités.
Pour une entreprise de bâtiment, j’ai donc mis en place une réunion de prévention avec l’ensemble des chauffeurs routiers.
La seconde mesure consistera à faire intervenir un cabinet spécialisé en risques autoroutiers.

Alan COEFFIC, associé spécialisé en protection sociale : Nous complétons le régime obligatoire. Par exemple, un médecin touche des revenus au titre de bénéfices non commerciaux. Son régime obligatoire ne l’indemnise pas les 90 premiers jours de son arrêt de travail. Le 91ème jour, la sécurité sociale interviendra à hauteur de 90 € par jour, ce qui fait une indemnité de 2 700 €/mois, alors qu’un médecin gagne 7 500 €. Nous l’indemnisons à 100%.

Anne-Laure Guihard, chargée de clientèle : La garantie accidents de la vie vous assure dans tous les lieux sauf celui de votre travail. Elle devrait être quasi obligatoire pour toutes les familles.

Véronique ROBIC, chargée de clientèle : J’insiste beaucoup sur l’hospitalisation car cela peut coûter très cher. Certains clients ont aussi besoin de plus de médecines douces que d’autres : un ostéopathe, un chiropracteur, une diététicienne… Peu de compagnies les remboursent. Enfin, une cliente qui change tous les trois ans de lunettes n’a pas l’utilité d’un forfait annuel pour cela. Il est préférable de lui proposer un forfait valable tous les trois ans ou reportable.

Alan COEFFIC, associé spécialisé en protection sociale : Dans un investissement locatif classique, le propriétaire doit trouver lui-même un locataire. Pour une chambre en EHPAD, il existe un gestionnaire avec lequel vous signez un bail, qu’il y ait ou non un locataire en place. Le revenu est assuré tous les mois, à moins que le gestionnaire ne fasse défaut. Je le conseille de plus en plus à mes clients. Mais la création de maisons médicalisées reste encore faible, compte tenu des autorisations nécessaires.

Véronique ROBIC, chargée de clientèle : Cette assurance rembourse également les frais de stage pour la récupération de point (d’une valeur de 240€ environ), ceci dans une limite d’un stage par an et par personne.

Exemple : Si un assuré commet une infraction au code de la route faisant passer son permis en dessous des six points. L’assurance lui rembourse un stage par an et par personne.

Arnaud MESLE, gestionnaire de sinistres : mon rôle est d’assister nos clients lorsqu’ils ont un sinistre. Je les accompagne dans les démarches administratives qui peuvent parfois paraître lourdes. La rédaction d’un constat dégât des eaux est assez complexe. Je suis à leurs côtés pour les aider à compléter l’ensemble des documents nécessaires à l’instruction du dossier. Je leur apporte des conseils avisés (mesures conservatoires à prendre, procédure à suivre…) et les oriente vers des entreprises spécialisées afin de résoudre rapidement leur sinistre. Ma principale motivation est la satisfaction du client.

Arnaud MESLE, gestion des sinistres : Notamment sur l’impact du bonus-malus lors d’un sinistre auto. On les sensibilise sur le fait qu’il peut être préférable de ne pas faire fonctionner leur assurance sur des petits sinistres. Par exemple : en cas d’accident sans tiers, déclarer un préjudice pour seulement 50 € peut entraîner une hausse de la cotisation l’année suivante et risquer de sinistrer le contrat de façon préjudiciable.

En cas de nouveaux ou anciens sinistres rapprochés, n’oublions pas que la compagnie est libre, au même titre que l’assuré, de demander la résiliation du contrat.